Rien de tel que de se savoir aimée, bien serrée dans les bras de son amant. C’est ce qu’offre la position des cuillères, sans pour autant s’y limiter.
La position de la cuillère, un classique du Kamasutra
Pour accomplir cette position peu périlleuse, votre partenaire et vous devez vous positionner sur le même côté, vous dos à lui. Ensuite, il suffit de vous rapprocher et de le guider jusqu’à l’endroit voulu. Même si monsieur a une plus grande liberté de mouvement, vous pouvez l’accompagner en ondulant ou même en bloquant votre bassin pour expérimenter diverses sensations.
Vos mains pourront difficilement atteindre votre partenaire, mais rien ne vous empêche de les utiliser pour augmenter votre plaisir en vous masturbant. Lui aura la possibilité de laisser vagabonder au moins une de ses mains, pour vous toucher ou pour mieux vous tenir.
La position de la cuillère est donc parfaite lorsque l’on manque un peu d’énergie pour assurer des ébats dynamiques. Par conséquent, pas besoin d’être particulièrement sportive ou au top de sa forme pour faire les cuillères. Cette position est aussi idéale pour les femmes enceintes, car rien ne vient gêner le ventre de future maman.
Comment ?
L’homme est allongé sur le côté, en chien de fusil ; son amante, couchée dans la même position, lui tourne le dos, leurs deux corps s’emboîtant l’un dans l’autre. L’amour transféré est une position extrêmement confortable, utile à connaître quand on est fatigué, malade ou quand la femme attend un enfant. Les deux corps se touchent de tout leur long, ce qui est propice à la sensation de fusion amoureuse… même si on ne peut pas se regarder dans les yeux. Il est possible de compenser cette distance visuelle par des chuchotements, surtout de la part de l’amant dont la bouche est très proche de l’oreille de son aimée. Les caresses sont faciles à prodiguer pour l’homme, contrairement à sa partenaire qui reste en position de recevoir. Elle peut toutefois partager toute sa volupté au niveau des mouvements de la connexion.
Les mouvements
Les mouvements sont limités dans leur rayon. Il est simple de réussir des va-et-vient linéaires aussi profonds qu’on le désire. Les mouvements circulaires sont aussi possibles mais avec peu d’amplitude, le corps devant continuer à reposer sur le côté pour le confort des amants. L’intérêt de cette posture : le choix très important de l’inclinaison du lingam – pénis – dans le yoni – vagin. Choisir l’inclinaison permet de trouver l’orgasme facilement pour les deux partenaires, même si cela peut se faire aux dépens de la proximité des corps. En effet, il faut parfois se séparer au niveau du haut des corps pour trouver l’inclinaison qui procure le plaisir maximal…
Le petit plus
Le Kâma Sûtra note que dans cette position, l’homme peut sans cesse penser à une autre femme que celle qu’il étreint ! Nous ajouterons qu’il en est de même pour l’amante. Comme elle ne voit pas l’homme qui est derrière elle, elle peut également s’imaginer dans les bras d’un autre.