Jouer à la soumission avec madame : mode d’emploi | Désirs coquins

Jouer à la soumission avec madame : mode d’emploi

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C’est en la dominant qu’elle découvrira qu’elle aime ça ! Pour nombre de femmes, il n’est pas désagréable de se laisser dominer. La domination est très appréciée par celles qui n’aiment pas prendre d’initiatives ni donner la moindre caresse à leur partenaire. Il leur est plus aisé de vivre avec un dominateur sexuel, de lui obéir, et de se laisser faire (au lieu de prendre des décisions et des responsabilités). D’autre part, l’anéantissement provisoire de son ego lui permettra d’accepter des transgressions sexuelles qu’une femme non soumise n’oserait pas de sa propre initiative.

Comment « entrer en matière » ?

Jouer à la soumission avec madame : mode d’emploi | Désirs coquinsIl est parfois difficile, voire pénible de démarrer une relation sexuelle « normale » avec la/le partenaire que l’on côtoie au quotidien. Il arrive souvent que l’un pense à des choses pratiques ou soit soucieux, tandis que l’autre désire entamer une relation sexuelle.

Tout comme une séance de massage, la séance de domination permet une mise en condition « préparatoire » avant la mise en situation. Une mise « en garde » préalable (verbale ou non-verbale) lance le processus. En amorce, exigez par exemple qu’elle enfile une tenue spécifique ou, sous ses yeux, préparez le cadre de vos jeux, cela peut suffire pour mettre un terme aux autres occupations et débuter la séance.

Faites-en la nymphomane de ses rêves secrets

La domination sexuelle peut être verbale ou physique, publique ou privée. Si la prise en charge est bien menée par le dominateur, la soumission engendrée conduira la femme à ressentir une excitation sexuelle et des plaisirs extraordinaires. Une femme soumise peut ainsi être réduite à ses fonctions sexuelles primordiales. Elle peut même, en privé ou en club (sous la surveillance de son maître) vivre le plaisir de se faire «violer» par un ou plusieurs partenaires sans «tromper» son maître (puisque c’est lui qui l’a ordonné).

Attention, c’est ELLE qu’il faut satisfaire… Votre plaisir vient après !

Il est important de préciser que le but d’une domination n’est pas de satisfaire le maître, mais de forcer la soumise à dépasser ses propres appréhensions, de l’entraîner à outrepasser ses tabous, à dépasser ses limites, à lui faire « subir » ses désirs « secrets » qu’elle n’oserait pas exprimer hors de ces circonstances. Il faut donc être fin psychologue et très bien connaître sa soumise pour la « dresser » (comme elle désire l’être en secret au plus profond d’elle-même) et en faire la nymphomane de vos rêves… à tous deux.

Silence !

Ça se fera au feeling, sans paroles ni approbation car une future soumise ne demandera jamais spontanément à être dominée et humiliée et il n’existe aucun échange verbal possible entre les partenaires à ce sujet. C’est donc au maître de deviner, d’abord si la femme apprécie (sans jamais qu’elle le dise) ou pas, et si oui, il s’agit d’élaborer un scénario qui lui plaira (sans que jamais elle l’admette verbalement) et procéder progressivement, au rythme de ses plaisirs.

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Qu’elle se défonce !

La soumise n’aura commis aucun acte dégradant qui aurait pu vous déplaire (puisque c’est vous qui avez décidé de tout). Elle ne sera ni responsable de ses actes, ni du plaisir qu’elle ressentira et enfin, elle se sera acquittée du « péché » puisque, tout en exécutant l’ordre qui lui aura donné du plaisir, elle aura, en même temps « payé » par sa souffrance morale.

Esclavage sexuel ? Traite d’êtres humains ?

Vous ne dépasserez jamais ses éventuelles rebuffades. À tout moment, même si vous êtes persuasif et autoritaire, elle reste libre de refuser l’une ou l’autre de vos exigences.

Son plaisir ?

C’est le plaisir mêlé au sentiment de honte ressenti en dépassant les limites de sa pudeur. Une personne sexuellement soumise et humiliée, c’est quelqu’un qui s’exhibe ou pose des actes qui outrepassent les normes sociales auxquelles la soumise, le Maître et les témoins se réfèrent. Les sentiments de honte n’émergent pas en fonction de l’acte ou de l’attitude, mais elle est subjective… et fonction des partenaires.

À l’ordre

En tant que dominant, vos ordres doivent être clairs, simples et précis: « À quatre pattes. » « Écarte les genoux. » « Cambrée ! » etc. Et, comme s’il s’agissait d’une petite chienne obéissante, vous l’encouragerez « C’est parfait. » Vous la féliciterez : « Tu es très belle. » « Tu es terriblement excitante. » Et quand il y a lieu, vous la récompenserez.

Jouer à la soumission avec madame : mode d’emploi | Désirs coquinsL’obéissance : Sur simple ordre, elle devra mettre elle-même ses entraves, (bracelets aux poignets, aux chevilles, collier, plug) puis se présenter à vous en attendant d’être immobilisée. Le simple fait de lui tendre les accessoires de contrainte peut servir d’amorce au jeu.

Les immobilisations : Elle doit s’habituer à adopter les postures qui lui sont ordonnées, aussi indécentes soient-elles. Lorsqu’elle se prosternera ce sera toujours en cambrant bien les reins pour se donner une ligne qui plaise.

Les yeux bandés : Très avantageux pour la relation dresseur / soumise. D’abord, cela épargne la vue des préparatifs du Maître. L’aveuglement engendre une inquiétude. Il est plus confortable, lorsque la soumise est obligée de se confesser, d’éviter le regard de son maître.

Les interrogatoires et les confessions : La soumise peut être interrogée quant à des détails intimes de sa sexualité. Il est aisé d’imaginer mille questions gênantes à propos de ses sensations, de son vécu, de ses émotions et ceci devant témoins. La soumise peut être incitée à confesser ses plaisirs solitaires d’antan, ses relations précédentes, ses échecs, etc. Pour elle, ces aveux seront gênants, troublants, excitants.

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Les pénitences honteuses : Rappelons encore la différence par rapport au SM: Il ne s’agit pas de faire souffrir physiquement la soumise, mais de l’inciter, psychologiquement, à poser des actes qui lui sont tout particulièrement difficiles, puisqu’il s’agit de jeux de pénitences.

Le harnais : Tout comme la ceinture de chasteté, il a un effet psychologique assez humiliant, permettant une bonne prise, il convient bien au début du traitement des délurées.

Les fouilles : À n’importe quel moment et n’importe où, la soumise devra se plier à de profondes fouilles du vagin et de l’anus et à la vérification du maintien d’objet(s) plantés en elle.

Le pilori a godemiché : Prévoyez, chez vous, un petit tabouret muni d’un pénis à ventouse (pas trop long) sur lequel vous pourrez faire asseoir votre soumise, tant pour l’humilier que pour le plaisir de la voir empalée.

Jouer à la soumission avec madame : mode d’emploi | Désirs coquinsLes masturbations imposées : En privé ou éventuellement en club privé, la soumise devra se masturber à la demande et sans la moindre tentative de se cacher ou de minimiser l’expression de son plaisir. Il est évident que l’usage du pilori à godemiché peut être assorti d’une masturbation imposée.

La ceinture de chasteté : C’est l’idéal pour entretenir l’angoisse des pudiques. Il existe des ceintures de chasteté munies de deux godes pour bien remplir l’anus et le vagin. Tout comme le port de rosebuds, le port de ce type de ceinture force la soumise à vous demander de la libérer pour satisfaire ses besoins.

Ses petits et grands besoins : Il ne faut pas de toilette pour les besoins de la soumise, elle doit pouvoir faire à la demande et dans n’importe quel endroit choisi par son maître. Lorsqu’elle désire satisfaire un besoin naturel, elle devra en informer son Maître afin que celui-ci l’autorise à faire avec ou sans consignes particulières ou l’oblige à la contention. Cet exercice lui fait comprendre que c’est le Maître, et uniquement lui, qui régit son corps durant la séance.

La fessée : La fessée est un mélange d’attente, d’humiliation et de légères douleurs. Elle doit être imaginée et crainte assez longtemps à l’avance par celle qui va la subir. Les coups ne seront pas douloureux, mais suffisamment nombreux et aléatoirement espacés pour entretenir l’angoisse.

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La cravache : Ne sera qu’un symbole de votre autorité. Ça ne servira pas à frapper. N’oubliez pas qu’il s’agit d’humiliation, de soumission, et pas de sado-masochisme !

La saillie : Les orifices de la soumise seront à la disposition du Maître en permanence, la soumise devra, à la demande, s’ouvrir de ses mains et présenter ses orifices pour s’offrir à la saillie. La pénétration peut être une récompense ou une punition selon la manière dont elle est abordée. La soumise peut être appelée aux pieds et simplement saillie pour le plaisir de son Maître. Sa condition de simple objet sexuel ainsi réaffirmée sera humiliante. La soumise, ayant été particulièrement gentille et obéissante, peut être gratifiée d’une saillie beaucoup plus élaborée, visant à satisfaire son excitation.

Félicitations

Il sera très important, d’encourager, de féliciter, d’admirer, de récompenser la soumise qui se pliera à vos ordres. Les relations dressage/soumission s’articuleront donc sur des récompenses et jamais sur des punitions réelles ni sur des disputes ou de la bouderie.

SURTOUT RAPPELEZ-VOUS

Au début de cet article, nous écrivions: « Il s’agit aussi, et c’est très important, d’encourager, de féliciter, d’admirer, de récompenser la soumise qui se pliera à vos ordres. Les relations D/S s’articuleront donc sur des satisfactions et non pas sur des punitions.« 

Les clés de départ et de fin de séance

Vous pouvez décider de prévenir votre partenaire: « Ce soir tu seras soumise » de manière à ce qu’elle s’y prépare psychologiquement. Vous pouvez décider du début de la séance : « Soumise, viens ici ! ». En fin de séance, il ne doit pas y avoir de paroles libératoires, le fait de lui ôter ses accessoires (plug, collier, bandeau) et un tendre baiser d’apaisement devraient suffire.

En fin de jeu…

Il ne sera plus question de l’évoquer. Il ne faut jamais en parler. Il s’agissait d’un moment, d’une soirée, d’une nuit, d’une sortie « hors de la vie réelle ». On n’en parle donc pas dans la vie de tous les jours.

Nous vous souhaitons beaucoup de plaisirs…

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