Sextoys : un documentaire ose explorer le tabou des jouets coquins | Désirs coquins

Sextoys : un documentaire ose explorer le tabou des jouets coquins

Dans le documentaire « Sextoys, et si on vibrait ! », Paris Première s’intéresse aux jouets coquins et brise le tabou du plaisir samedi 23 février à 23h05.

Le plaisir féminin est un sujet encore tabou dans notre société. Pour briser la gêne, Paris Première met les pieds dans le plat ce samedi 23 février en proposant un documentaire inédit, intitulé Sextoys, et si on vibrait !

Ce dernier donne la parole à des femmes et des hommes sur le sujet du plaisir sexuel, en solitaire ou à plusieurs, et apporte des éclairages de spécialistes telles que la réalisatrice et écrivaine Ovidie ou encore l’entrepreneuse Christel Le Coq. 

“Les objets révèlent l’histoire sexuelle de l’humanité depuis son origine. De l’objet de culte à l’objet de cul : en route pour découvrir de nouveaux territoires”. C’est ainsi que commence le documentaire “Sextoys et si on vibrait” réalisé par Laurence Scarbonchi et Jean-Baptiste Erreca, qui sera diffusé pour la première fois samedi 23 février 2019 sur Paris Première.

On y découvre l’attachement presque tendre d’une femme à son tout premier godemichet, la surprise d’un couple qui découvre les nouveautés technologiques en matière de sextoys grâce à la démonstration d’une vendeuse de love stores ou encore, comment on maximise son plaisir en s’ouvrant à l’éducation sexuelle.

« Il y a encore une très grosse confusion entre plaisir anal et orientation sexuelle », souligne Ovidie. « Ce qui est curieux car l’anus est la partie du corps la moins genrée, puisqu’on en a tous un. Mais il y a toujours cette confusion parce qu’on reste persuadé que la personne qui pénètre est la personne active et dominante (…) et que la personne qui est en position de réceptacle, un homme ou une femme, est censée est une personne avilie ou souillée », ajoute la réalisatrice.

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Plaisirs, tabous et technologie

Au travers de différents témoignages de femmes et d’hommes, célibataires ou en couple, le documentaire s’invite dans les sexualités et questionne les tabous et les idées reçues sur la masturbation, le plaisir féminin et les différentes pratiques sexuelles. Les sextoys en plus d’être des innovations technologiques de pointe sont alors considérés comme des symboles hautement politiques, qui illustrent à eux seuls la libération des moeurs et l’ouverture des esprits.

Ainsi, alors que les concepteurs de sextoys rivalisent d’inventivité pour mettre la technologie au service du plaisir, que ce soit au niveau des matériaux utilisés, de l’approche ergonomique des objets, ou encore de leur connectivité, ceux-ci – les sextoys – s’érigent en témoins des changements de notre société en matière de sexe.

Le sextoy a pu faire muter la sexualité

Ovidie, réalisatrice et auteure, qui commente chaque chapitre abordé dans le documentaire, explique ainsi comment le sextoy a pu faire muter la sexualité dans les couples hétérosexuels d’une part en mettant en lumière la stimulation clitoridienne et donc le plaisir de la femme, mais aussi plus globalement en permettant à tous et toutes, une meilleure connaissance des corps et des pratiques sexuelles.

Si le documentaire n’est pas révolutionnaire en soi, il dépeint avec franchise et fraîcheur, une histoire ultra documenté des stimulateurs – avoués ou non – de plaisir depuis l’Égypte Antique jusqu’à nos jours. Du godemichet en ivoire sculpté au vibromasseur connecté, en passant par les loves dolls, l’histoire du sextoy permet de questionner celle du plaisir, du statut de la femme et des moeurs à toutes les époques.

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Le documentaire aborde aussi d’autres nombreuses facettes de l’univers du sextoys avec par exemple une visite dans une maison clause un peu particulière. Pour le découvrir, RDV sur la chaîne Paris Première le samedi 23 février à 23h05. 

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