Ce qui est certain, c’est que le clitoris est au centre du plaisir. Son gland, qui est extérieur, correspond au gland du pénis. C’est donc, chez la femme, la zone du corps la plus érogène et la plus sensible aux stimulations érotiques. Malheureusement, bien des hommes semblent l’ignorer, parfois totalement, parfois à moitié !
Le clitoris, le centre du plaisir chez la femme
Disons que l’on peut identifier trois catégories d’hommes :
- Ceux qui imaginent que les stimulations les plus efficaces pour eux le sont également pour leur partenaire.
Ils ont donc tendance à se focaliser sur la pénétration. Ils font des mouvements de va-et-vient rapides et puissants car c’est ce qui est le plus stimulant pour eux. Or, pour une femme, c’est rarement ce qui procure le plus de plaisir. D’où la surprise de certaines jeunes femmes lors des premières relations sexuelles, qui peuvent se demander : « C’est seulement ça dont on parle tant ? ». - Deuxième catégorie d’hommes, ceux qui savent que le clitoris est important pour une femme. C’est un progrès immense, pourtant il est souvent insuffisant.
En effet, ces hommes pensent parfois que le clitoris compte…mais qu’il est surtout un starter destiné à stimuler la femme pour faire monter son excitation avant la pénétration. Ils ne le considèrent donc pas réellement comme un centre de plaisir, mais plutôt comme un accessoire aidant au plaisir. - Enfin, la troisième catégorie, plus rare, a compris que le clitoris était aussi important pour une femme que le pénis pour un homme. Ces hommes-là s’occupent du clitoris, et pas seulement au cours des préliminaires.
Même si une femme a des orgasmes clitoridiens, son vagin y participe toujours.
Alors, l’orgasme vaginal, ça existe… ou pas ?
Concernant le plaisir vaginal, on sait qu’un tiers des femmes peuvent avoir des orgasmes provoqués par les mouvements de va-et-vient du pénis. Ce n’est donc certainement pas un mythe ! Ceci étant, les sexologues pensent de plus en plus que les jouissances dites vaginales sont peut-être obtenues par la stimulation interne des racines profondes du clitoris, c’est-à-dire les bulbes clitoridiens entourant le vagin.
D’autre part, certaines femmes ont des orgasmes plutôt clitoridiens facilités par les stimulations à l’intérieur du vagin. À l’heure actuelle, plusieurs théories estiment qu’il n’existe qu’un seul orgasme, même s’il peut avoir différents points de départ : le gland du clitoris, ses racines superficielles ou ses racines profondes, parfois même les seins ou toute autre zone très érogène pour une personne donnée.
Quoi qu’il en soit, même si une femme a des orgasmes clitoridiens, son vagin y participe systématiquement. En effet, le propre de la jouissance, au-delà du plaisir bien sûr, ce sont les contractions rythmiques et involontaires de l’ensemble de la zone sexuelle. Au cours d’un orgasme, quelle que soit son origine, le vagin se resserre donc plusieurs fois. On peut alors affirmer que ce dernier est toujours un effecteur du plaisir suprême, même lorsque le clitoris en est le déclencheur…