Sommaire
Une étude fait un état des lieux de la sexualité féminine, 50 ans après 1969 et son été érotique. Alors quelles sont les pratiques qui ont changé depuis l’époque des Beatles, des robes à fleurs et de la révolution sexuelle ?
Un état des lieux de la sexualité féminine
« C’était mieux avant ! » Cette phrase n’est pas toujours vraie, spécialement quand on parle de sexualité féminine. L’Ifop et le magazine Elle ont réalisé une étude sur les comportements des femmes au lit (ou ailleurs) et les résultats vont peut-être en surprendre plus d’un(e). On y parle de masturbation, de sodomie et même de prostate. En effet, depuis la révolution sexuelle, les pratiques de la gent féminine ont bien changé. En 2019, 3 femmes sur 4 déclarent avoir testé la masturbation au moins une fois dans leur vie. C’est presque 2 fois plus que dans les années 90 ! Et, selon l’Ifop, il y a quatre fois plus de femmes qui pratiquent la masturbation en 2019 qu’en 1969.
Une diversification des pratiques
Ce qui ressort de cette étude est notamment la fascination des femmes pour l’anus. Que ce soit le leur ou celui de leur partenaire. En 2019, 53% des femmes ont déjà expérimenté la sodomie. À titre de comparaison, elles étaient seulement 17% en 1969. Mais parité oblige, elles rendent la pareille à leur conjoint. Elles sont 22% à avoir déjà aidé leur partenaire à découvrir le plaisir prostatique avec une pénétration digitale. 15% des femmes se sont également risquées à l’anulingus avec un partenaire masculin. Pour continuer sur les pratiques buccales, elles sont 91% à avoir déjà léché le sexe de leur binôme. De leur côté, 89% des hommes ont déjà testé le cunnilingus avec leur compagne.
Vers une libération totale de la sexualité féminine ?
Pour expliquer ces résultats, on peut se tourner vers la pornographie. En effet, une femme sur deux déclare s’être déjà rendu sur un site porno, soit dix fois plus qu’en 2006. Elles sont également 43% à avoir déjà utilisé un sex-toy. Serait-ce de là que vient l’augmentation de la masturbation ? Car du côté des rapports conjugaux tout n’est pas tout rose. Deux femmes sur trois déclarent qu’elles pourraient continuer à vivre avec leur partenaire actuel même s’ils n’ont plus de rapports sexuels. Mais la masturbation permet d’un autre côté de relâcher la pression sur « l’injonction à jouir ». Pour 24% des femmes, l’orgasme n’est pas forcément la finalité d’un rapport sexuel. Elles savent qu’il y a d’autres moyens de combler leurs désirs.
Ce que cette étude révèle sur le rapport hommes/femmes
S’il y a bien une chose qu’on remarque avec cette étude c’est la parité qui est de plus en plus présente dans un couple. Si la sexualité des femmes est plus libérée qu’il y a 50 ans, celle des hommes l’est aussi. La banalisation du plaisir prostatique a cassé les normes de la sexualité masculine. Avec leur arrivée sur les sites pornographiques, les femmes ont également pu explorer plus librement leurs fantasmes et donc tester plus de choses. La sexualité est également un sujet beaucoup moins tabou qu’il y a 50 ans. L’arrivée d’Internet a banalisé de nombreuses pratiques. Dans tous les cas quelles que soient vos pratiques et votre partenaire, le plus important reste de se protéger et de vous assurer du consentement de la personne en face de vous.