Sommaire
Une zone érogène est une partie de notre corps susceptible de provoquer l’excitation sexuelle ; elle est de fait riche en capteurs sensoriels et par là-même très sensible au toucher. Les organes génitaux représentent par excellence les zones érogènes primaires car leur stimulation peut mener jusqu’à l’orgasme. Mais le corps recèle également d’autres sources de plaisir sensées éveiller le désir sexuel lors des préliminaires, en nous préparant par exemple à la pénétration, c’est-à-dire à l’érection du pénis et la lubrification du vagin. Désirs coquins décrypte pour vous le fonctionnement des zones érogènes féminines et notamment le clitoris et le point G. En effet, la connaissance de ces mines de plaisir mérite d’être approfondie pour vivre une sexualité féminine épanouie et que le sexe soit vécu de manière harmonieuse au sein du couple.
Les primaires
Le clitoris et le point G sont intimement liés à notre sexualité. Ces deux zones érogènes méritent une connaissance approfondie si nous voulons améliorer nos ébats coquins et rebooster notre désir. En effet, bien que nous savons toutes et tous à peu près leur existence, force est de constater qu’en ce qui concerne la manière de les stimuler, voire de les explorer à bon escient, notre savoir-faire a ses limites.
Le clitoris, antre du plaisir
Petite leçon d’anatomie….
Contrairement au pénis qui est multi fonctionnel en servant à uriner, à inséminer et à jouir, le clitoris est le seul organe du corps humain dédié au plaisir… Le clitoris reste pourtant pour beaucoup, femme et homme, une zone empreinte de mystère avec ses quelques centimètres apparents… Car c’est un organe qui mesure jusqu’à 11 cm au repos, la partie visible étant le gland du clitoris. Par ailleurs, Le clitoris est blotti dans un repli de chair que l’on appelle communément le capuchon, équivalent du prépuce masculin. Enfin, tout comme le pénis, ce trésor du plaisir féminin est lié au pubis par un ligament et augmente de volume sous l’effet de l’excitation.
stimuler le clitoris en mode : plaisir solitaire… ou duo
La stimulation du clitoris peut varier d’une femme à l’autre. Si certaines préfèrent les caresses directes et accentuées, d’autres favorisent un contact tout en douceur car elles y sont très sensibles et supportent mal d’être touchées à même la membrane. En ce sens, les caresses indirectes, à travers le capuchon et autour du clitoris, sont les bienvenues car elles génèrent beaucoup de plaisir avec une jouissance sans doute moins aigüe mais plus diffuse.
Une femme a souvent besoin de temps pour arriver au paroxysme de l’excitation. Les caresses peuvent durer longtemps et, en ce sens, peuvent donc être variées : non seulement sur le clitoris mais sur les autres zones érogènes. En ce qui concerne le clitoris plus particulièrement, il est recommandé de débuter par des effleurements très doux, à cadence lente avant d’augmenter la pression ou la fréquence du rythme de vos caresses. Les caresses doivent se faire sur une surface assez étendue, et non ponctuelle, pour éviter d’appuyer trop fort ou de frotter.
Le mouvement le plus apprécié des femmes :
Juste avant l’orgasme, généralement le clitoris se rétracte, il semble alors se dissimuler sous la peau. Surtout, ne cessez pas de le caresser car cela pourrait être très frustrant pour votre partenaire. Le mouvement le plus apprécié des femmes est, en général, un mouvement circulaire autour du clitoris, ou un mouvement de va-et-vient de haut en bas, dans l’axe de la vulve. Un aller-retour de la pointe de la langue entre le pivot du clitoris et sa périphérie directe assure aussi un plaisir intense, le ressenti serait même plus satisfaisante qu’avec le doigt …
Montrer l’exemple :
Enfin, sachez mesdames que pour apprendre à votre homme l’art et la manière de caresser votre clitoris, vous devez lui donner l’exemple vous-même et le guider pas à pas dans cet apprentissage souvent difficile. Montrez-lui comment vous vous y prenez. Cette auto-démonstration lui apprendra le rythme, la pression et l’endroit qui vous conviennent le mieux, quand continuer ou quand arrêter… En effet, il arrive souvent que, en voulant bien faire, l’autre essaye de nous combler comme il voudrait qu’on le fasse pour lui et non selon nos propres attentes ou nos envies.
Le fameux point G, comment le trouver… et l’amplifier
Le point G est une petite boule de la forme d’un petit pois proche de l’urètre (voie urinaire). Il se trouve environ à 3 ou 5 cm de l’entrée de la vulve, entre le pubis et le col de l’utérus. Son volume augmente de manière sensible lorsque nous sommes excitées. La façon efficace de le trouver soi même c’est de s’accroupir ou de carrément s’asseoir sur le siège des toilettes.
Pour l’atteindre, insérez un doigt dans le vagin, et dirigez-le vers votre pubis, de manière à atteindre le nombril. En pliant alors votre doigt à cet endroit, comme un crochet, vous rencontrez un léger renflement dont l’effleurement ou une simple caresse peut provoquer une sensation de plaisir. Lors de la pénétration le point G peut être également excité par l’homme lorsque la femme pose ses jambes sur les épaules de son partenaire.
En stimulant votre point G vous découvrez une autre manière de vous procurer du plaisir, seul(e) ou à deux. Surtout, vous apprenez à mieux connaître et à mieux sentir votre corps ; vous éprouvez de nouvelles sensations qui ne peuvent être que bénéfique au couple et à votre intimité en général.
Les autres points érogènes qui optimisent le plaisir féminin
Vous faire mordiller les seins ou le lobe de l’oreille, se faire malaxer les fesses, effleurer la chute des reins ou encore caresser le creux du cou du bout des doigts ou avec la langue : voilà des rituels qui ne sont à pas négliger lors de vos jeux sexuels. Si vous n’en avez pas encore pris conscience, sachez que ces endroits a priori anodins sont des sources de plaisir parfois mal explorées. Les connaître et les faire savoir à votre partenaire de jeux relèvent ainsi de l’essentiel, notamment dans le cadre des préliminaires. En outre, leur excitation permet d’être dans de bonnes dispositions pour le coït et de faire monter le désir à son paroxysme.
Vous l’aurez compris, il importe d’être à l’écoute de son corps, de mieux le connaitre pour pouvoir l’explorer à bon escient : vous pourrez ainsi profiter, seule ou à deux, des trésors dont il regorge en boostant votre sexualité. Bref, La stimulation des zones érogènes est ainsi susceptible d’apporter des solutions face à la baisse du désir car leur stimulation permet aux femmes comme aux hommes de retrouver ou de redécouvrir le plaisir sexuel.
Une des zones les plus érogènes, Le clitoris
Celle-ci est surement la plus connues des zones érogènes. Alors pour bien savoir l’utiliser, mettez-y la langue, les doigts ou tout ce que vous voulez. Pour bien comprendre, le clitoris est la terminaison nerveuse la plus sensible chez la femme. Alors si vous ne savez pas où il est, il y a énormément de retard à rattraper… Sortez le GPS et plongez-y pour vous en sortir.
Le Vagin
Il existe deux types d’orgasmes, le clitoridien et le vaginal. Alors il est évident que le vagin est une des zones érogènes les plus efficaces. Attention par contre, ce n’est pas un appel pour zapper les préliminaires, au contraire. Le vagin est une zone comme qui dirait à activer, alors une bonne préparation est toujours le point clé de la motivation du plaisir vaginal !
Les seins
Les tétons, au même titre que le clitoris, est sûrement un des points les plus érogènes chez la femme. La stimulation de manière intense peut donc permettre d’atteindre l’orgasme. Si jamais vous avez du mal à savoir lequel des deux est le plus sensible, sachez que le téton de gauche équivaut à 80% du plaisir du clitoris, et celui de droite à hauteur de 60%.
Les oreilles
Bien que l’on considère que les oreilles sont très érotiques, elles sont souvent négligées, ce qui en fait un endroit encore plus attrayant quand on veut mettre les choses au lit. Dans une oreille, il n’y a pas que le tympan. Alors pour bien comprendre comment fonctionne le plaisir de l’oreille, il faut savoir la décomposer. Pour commencer, le lobe de l’oreille est la partie la moins sensible. Concentrez-vous sur la partie qui pendouille et amusez-vous à la mordiller ou à la sucer… Effets garantis.
Les oreilles sont vraiment très sensibles, car il y a beaucoup de récepteurs sensoriels. Et, à cause de toutes ces terminaisons nerveuses, les caresser peut aider votre partenaire à culminer ou même intensifier son orgasme.
- Touchez ses oreilles doucement.
- Utilisez votre langue pour tracer une ligne dans l’oreille externe, et mordillez doucement le lobe.
- Embrassez doucement le lobe de l’oreille, ou tenez-le légèrement dans votre bouche et massez avec vos lèvres.
- Si elle semble apprécier ceci, vous pouvez le prendre comme un feu vert pour commencer à mordiller ou à sucer le lobe.
Le creux des reins
Des simples caresses au massage vigoureux, le bas des reins est généralement une des zones les plus érogènes du corps. D’ailleurs en cas d’excitation intense, un petit fourmillement apparait dans cette zone. Alors profitez en pour tenir fermement votre partenaire, afin de lui faire vibrer le bas des reins.
Les lèvres
Les lèvres sont les zones érogènes les plus exposées et sont pleines de terminaisons nerveuses situées très près de la surface de la peau (elles sont parfois 100 fois plus que le bout des doigts). Même le moindre contact avec nos lèvres libère une bonne dose d’hormones pour se sentir bien dans nos cerveaux qui affectent nos émotions, ainsi que nos régions inférieures.
Il y a beaucoup de choses à faire sur les lèvres. Embrassez-la seulement près des lèvres, pas sur elles directement. Il n’y a pas de romance qui devienne trop docile pour un baiser chaud, peu importe depuis combien de temps un couple est ensemble. Cela renforcera votre relation.
Le cou
Embrassez-le, puis continuez à le mordre doucement. l’arrière du cou n’est pas souvent exploré, mais il est pourtant vraiment délicat. Alors allez-y et faites-lui savoir que vous ne manquerez pas un seul centimètre de son corps.