La sensible caresse du clitoris | Désirs coquins

La sensible caresse du clitoris

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Tentons d’expliquer cet exercice ardu que constitue pour un homme l’acte de branler une femme, en commençant par rassurer ceux qui ne se sentent pas à la hauteur de la tâche : toutes les femmes vous le diront, ce n’est pas simple. En effet, si l’on considère la petite taille du gland, souvent protégé par un capuchon, et son extrême sensibilité, le clitoris est un « instrument de plaisir » délicat à manier.

Le clitoris, le pénis de la femme ?

Tout comme le pénis, le clitoris a un gland et un prépuce, et il gonfle aussi quand il est excité ! Autrement dit, les femmes ont aussi des érections ! On peut dire que le clitoris et le pénis ont les mêmes « éléments » mis de différentes manières.

La sensible caresse du clitoris | Désirs coquinsPremière question : pourquoi est-il plus aisé, en définitive, d’exécuter un cunnilinctus qu’une branlette clitoridienne ? Parce que la langue est plus douce, toujours humectée, et que son appui est plus large et sa caresse plus ample. Le doigt est sec, petit, et dur. Deuxième question : faut-il donc absolument insister pour parvenir à un résultat aléatoire ? La réponse appartient à la femme d’abord, et au couple. Certains jeux demandent une caresse clitoridienne – ne serait-ce que si l’on veut s’embrasser à pleine bouche et faire jouir en même temps une femme clitoridienne. Troisième question : comment donc y parvenir ? Le premier conseil est de se laisser guider par la femme. Pour cela, l’observation de près est nécessaire. Il faudra donc que l’homme se place dans la position d’un gynécologue et regarde attentivement la femme opérer la caresse sur elle-même. Elle peut commenter, et même mieux, prendre le doigt de son partenaire pour lui indiquer l’endroit idéal. Il est même bon que la femme aille jusqu’à la jouissance, afin que l’homme évalue le mouvement et le rythme jusqu’à l’apogée.

Certains sont petits, d’autres grands, certains se cachent, quand d’autres se montrent… il y a ceux qui grossissent quand ils sont excités, ceux qui aiment qu’on appuie dessus, et ceux qui préfèrent de douces caresses, voire un contact indirect… En bref, à chaque femme, un clitoris ! Il est donc important que chaque femme (ainsi que son partenaire !) connaisse le sien !

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Comment caresser le clitoris ?

Pour atteindre l’orgasme, le clitoris peut être frotté, léché, ou stimulé par des sex toys ! Masturbation pour un plaisir solitaire ou stimulation par un partenaire pour un plaisir partagé, dans tous les cas, le clitoris est la porte qui vous mènera au 7ème ciel !

Pas besoin de se ruer dessus ! Les femmes apprécient souvent qu’on commence par des caresses lentes et douces, dans un premier temps autour du clitoris, à l’entrée du vagin. Petit à petit, le rythme peut être un peu plus soutenu et varier afin de faire monter le plaisir. Un peu avant l’orgasme, le clitoris se rétracte. Il faut continuer de le caresser jusqu’à l’orgasme. 

La sensible caresse du clitoris | Désirs coquinsD’une manière générale, on peut soit utiliser le médius, ou l’index (un clitoris très développé pourra être pris entre le pouce et l’index, par exemple). Il faut placer le doigt sur le capuchon, et découvrir le gland, au cas où ce ne serait pas déjà fait. Ce dernier point connaît des exceptions : chez certaines femmes le clitoris est trop sensible pour être caressé directement. Dans ce cas, une caresse sur le capuchon est aussi efficace. Si cette masturbation est effectuée comme premier préliminaire, « à froid » pourrait-on dire, le risque est de caresser un clitoris insuffisamment lubrifié. N’hésitez donc pas à utiliser les sécrétions vaginales, ou votre propre salive (voire un lubrifiant , à base d’eau). Pas de doigt sec ! Les mouvements peuvent être verticaux (haut en bas ou bas en haut), latéraux, ou circulaires, ces derniers pouvant être conseillés pour éviter une certaine irritation. Le début doit être lent, et peu appuyé. Sachez que l’intérêt des premières caresses est de mettre la femme dans un état d’excitation telle que soit vous l’emmènerez jusqu’à la jouissance, soit vers d’autres jeux. Donc, patience. La suite peut être plus rapide, et plus appuyée. Vous avez un doute sur l’effet produit ? Regardez le visage de la femme, et même demandez-lui si elle aime. Sachez que certaines femmes vont à l’orgasme d’un seul trait, mais que d’autres aiment effectuer quelques pauses. Là encore, il est indispensable de connaître les habitudes ou les désirs de la partenaire. Enfin, sachez qu’une masturbation clitoridienne emploie une des deux mains de l’homme, mais que celle restée libre peut soit caresser la vulve, soit le Mont de Vénus, soit la poitrine. En cas de sensibilité exacerbée du clitoris, certaines femmes aiment ces caresses sur d’autres zones de leur corps, qui diffusent l’excitation. Conclusion : la masturbation clitoridienne demande une entente dans le couple (fût-il d’un soir), qui passe par l’œil, la parole et l’écoute. Avant le doigt.

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Restez toujours attentifs aux manifestations de plaisir ou de déplaisir de votre partenaire.

Après quelques minutes passées autour du fameux clitoris, et quand votre partenaire aura une excitation suffisante, vous pourrez effleurer ce joyau féminin. Les zones les plus sensibles du clitoris sont généralement le gland et le frein du clitoris, qui se trouve sous le gland. Mais ce peut être aussi le capuchon qui recouvre le gland.

Le gland du clitoris étant très sensible, il vaut mieux le caresser à travers son capuchon, ou entre les petites lèvres, car le contact trop direct peut être parfois désagréable. Les caresses doivent se faire sur une surface assez large, et non ponctuelle, pour éviter d’appuyer trop fort ou de frotter. Toujours commencer par des caresses très douces, à rythme lent, avant d’accentuer la pression ou d’augmenter le rythme de vos caresses.

La Meilleure technique pour caresser le clitoris ou masturber une femme.

La sensible caresse du clitoris | Désirs coquinsLe mouvement le plus apprécié des femmes est, en général, un mouvement circulaire autour du clitoris, ou un mouvement de va-et-vient de haut en bas, dans l’axe de la vulve. Le rythme des caresses doit être constant, sans à-coup et sans arrêt, donc ne pas changer de main ou de doigt durant les caresses. Si vous cassez le rythme, cela fera redescendre votre partenaire.

Un peu avant l’orgasme, le clitoris se rétracte sous le capuchon, et n’est souvent plus perceptible sous le doigt, mais il faut quand même continuer vos caresses au même endroit, au même rythme, et ne pas partir à la recherche du gland, pour ne pas rompre le tempo qui va mener votre partenaire à l’orgasme. Lors de l’orgasme, il faut également continuer de caresser le clitoris de votre partenaire, même si elle resserre les cuisses. Vous n’arrêterez qu’à sa demande.

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Pour caresser le clitoris avec la langue.

La sensible caresse du clitoris | Désirs coquinsle principe est le même, mais la caresse peut se faire plus directement sur le gland, car le contact est plus doux qu’avec les doigts. Il faut embrasser la vulve comme vous embrasseriez la bouche de votre partenaire, promener vos lèvres sur les lèvres de votre partenaire, passer votre langue sur toute la vulve, et sucer entre vos lèvres les lèvres de votre partenaire. La pointe de la langue peut se faufiler, elle aussi, dans le sillon entre les petites et grandes lèvres, ainsi qu’à l’entrée du vagin. Vous pourrez aussi faire quelques échappées en dehors de la vulve, en bas vers l’anus ou plus haut vers le mont de Vénus.

N’oubliez pas aussi de vous servir de votre, ou de vos mains libres, pour des caresses complémentaires, sur d’autres parties du corps, ce qui amplifiera encore le plaisir de votre partenaire.

Et vous mesdames, sachez que chacune d’entre vous est différente, alors n’hésitez à prendre la main de votre partenaire pour lui faire prendre la bonne direction ou de l’aider, et exprimez-vous. (plus vite, plus lentement, plus haut, plus bas, etc)

Pour terminer, rappelons que l’orgasme, dont le point de départ est le clitoris, est tout aussi fort, intense et agréable, que l’orgasme à point de départ vaginal. Ce n’est pas un « sous orgasme » contrairement aux dires des psychanalystes du début du siècle. Ils sont tous les deux légèrement différents, mais l’un n’est pas « mieux » que l’autre, chaque femme ayant ses préférences.

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