Ils s’appellent « Rabbit » ou « Duckie ». Vous ne les connaissez peut-être pas mais certaines femmes en ont fait leur plus fidèle compagnon. Aujourd’hui, ces amants high-tech leur font tourner la tête. Pourquoi sont-elles devenues accro à leur sextoy ? De ferventes utilisatrices se confient.
« J’ai acheté mon premier sex-toy par Internet après m’être fait larguer. La rupture fut douloureuse, je n’avais pas envie d’une nouvelle relation. N’arrivant plus à me satisfaire toute seule, j’ai investi dans un jouet : un « rabbit ». A partir de là, j’ai découvert qu’aucun mec ne m’avait donné étant de plaisir que lui. J’en suis devenue dépendante très rapidement. Un sentiment de contrôle, de toute puissance m’a rapidement envahi. Mon sex-toy me redonnait confiance en moi. Et puis, c’était tellement bon d’atteindre l’extase en si peu de temps. Je pouvais l’utiliser cinq à six fois de suite. Quand je commençais, j’avais du mal à m’arrêter. Aujourd’hui, j’ai réussi à en décrocher. Mon mec actuel a été ouvert à ce niveau là. Il l’a accepté et ne l’a pas vu comme un rival. J’utilise mon sex-toy de moins en moins et uniquement pour des plaisirs solitaires quand il n’est pas là… » Amélie, 25 ans
« J’ai acheté mon premier sex-toy il y a un an et depuis, je ne le lâche plus. Comme le brossage de dents, je peux l’utiliser jusqu’à trois fois par jour. Je suis tellement accro, qu’il m’est arrivé de l’emmener au boulot et de l’utiliser aux toilettes. Pour être honnête, je prends plus de plaisir avec ça qu’avec un mec. » Annabelle, 28 ans
« J’avoue que je fais passer mon sex-toy avant beaucoup de choses. Je suis capable d’annuler un café entre amies ou de sortir de table pour satisfaire une pulsion. La sensation est difficile à décrire, c’est beaucoup plus fort qu’un simple besoin. C’est une nécessité. Cela vous arrive d’un coup et vous ne pouvez pas lutter. Il est vrai que cela peut devenir handicapant. Une fois, je suis arrivée avec 30 minutes de retard à un entretien d’embauche. Il m’a fallu trois orgasmes d’affilée avant de pouvoir décoller de chez moi. » Jessie, 26 ans
« J’ai connu une dépendance, il y a quelques années. Mon sex-toy me suivait partout même en voyage ! Je me souviens d’une fois, je me suis levée à 4 heures du matin pour satisfaire une envie subite. J’ai dû aller me cacher dans la salle de bain de l’hôtel car je partageais la chambre avec une copine. Une autre fois, je me suis retrouvée en panne de piles à Istanbul. Prise au dépourvu, j’ai dû en racheter mais j’ai galéré pour en trouver… Cela m’a servi de leçon. Pour les autres voyages, je partais équipée de piles de rechange. Maintenant les sex-toys se rechargent sur secteur, c’est beaucoup plus pratique ! » Agnès, 32 ans
« J’ai acheté mon premier sex-toy après une rupture. J’ai tout de suite pris du plaisir, à tel point que je ne pensais plus qu’à ça. Une fois le boulot terminé, je rentrais directement à la maison pour me faire du bien. J’étais devenue une addict. Je ne pouvais plus m’en séparer ou plutôt mon corps le réclamait. J’ai arrêté de m’en servir le jour où il m’a lâché, c’était un « rabbit ». Depuis ce jour, je n’en ai plus jamais racheté. » Annie, 26 ans
« C’est devenu un vrai problème. Il y a six mois, je me suis fait larguer. Je me suis achetée un sex-toy souple, plutôt réaliste : 20 cm de long et 5,5 cm de diamètre. Étant seule et ayant l’habitude de me masturber de temps en temps, j’ai décidé de varier les plaisirs. Le truc, c’est que je suis devenue complètement accro : c’est-à-dire au moins deux fois par jour pendant plus d’une heure quand j’ai le temps… J’éprouve un réel plaisir à l’utiliser et bonjour les orgasmes ! » Emilie, 23 ans
« Au début, j’utilisais mon sex-toy uniquement à la maison. Ne pouvant plus m’en passer, j’ai décidé de l’emmener avec moi. Celui que j’avais était gros et faisait du bruit, j’en ai donc acheté un plus petit que je peux glisser dans mon sac plus facilement. Ainsi, lorsque j’ai une envie au bureau, je peux m’enfermer aux toilettes pour satisfaire une pulsion. Heureusement que les wc sont bien fermés… comme ça, personne ne peut m’entendre ! » Julia, 29 ans