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« Plus c’est long, plus c’est bon »: l’adage est-il forcément vrai? Faire durer le plaisir, oui, mais le quickie, ce rapport bref et spontané, permet lui aussi de laisser pleinement s’exprimer le désir. Explications.

En couple depuis cinq ans, Camille et Quentin ont une vie sexuelle épanouie. « Evidemment, il y a des hauts et des bas mais globalement nous sommes en accord sur l’essentiel, affirme Camille, 34 ans, publicitaire. Nous faisons l’amour régulièrement, nous n’avons pas peur d’innover, ni de dévoiler à l’autre nos envies les plus intimes. Il y a tout de même une chose qui m’embête un peu et dont je n’ose pas parler à Quentin. Parfois, je trouve ça un peu longuet », confie Camille, gênée. 

Le syndrome du « bon élève »

Aborder en couple la question de la durée du rapport sexuel est souvent tabou. Au point qu’il s’avère parfois plus facile de faire part à son partenaire de ses fantasmes ou de ses envies de nouvelles positions que de lui signifier que, certaines fois, on souhaiterait écourter les ébats. 

« La plupart du temps, nous sommes sur la même longueur d’onde, mais j’ai parfois envie de plus de spontanéité. Je trouve que les préliminaires sont souvent trop longs et que Quentin met beaucoup de temps à parvenir à l’orgasme », détaille Camille. 

« Il est victime, comme beaucoup d’hommes, du syndrome du ‘bon élève’. « Il s’applique, pensant me faire plaisir, quitte à être presque besogneux. Franchement, il m’arrive même de décrocher quelques instants quand c’est trop long. » 

Un rapport qui témoigne de la fougue des débuts

Il n’est pas toujours facile de faire comprendre à son partenaire que les efforts et la bonne volonté ne marchent pas toujours. « Je voudrais que l’on réhabilite le quickie, ce rapport sexuel rapide, spontané, qui nous chavire et répond à un besoin impérieux. De part sa brièveté, il témoigne de la fougue des débuts, de l’ardeur des prémisses de la vie sexuelle. Mais si je verbalise cette envie, j’ai peur qu’il ne sache plus sur quel pied danser. Ne serait-ce pas aller à l’encontre de la fraîcheur que l’on souhaite retrouver? », avance Camille. 

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« Plus c’est long, plus c’est bon »: l’adage est-il forcément vrai? Faire durer le plaisir, oui, mais le quickie, ce rapport bref et spontané, permet lui aussi de laisser pleinement s’exprimer le désir. Explications.

En couple depuis cinq ans, Camille et Quentin ont une vie sexuelle épanouie. « Evidemment, il y a des hauts et des bas mais globalement nous sommes en accord sur l’essentiel, affirme Camille, 34 ans, publicitaire. Nous faisons l’amour régulièrement, nous n’avons pas peur d’innover, ni de dévoiler à l’autre nos envies les plus intimes. Il y a tout de même une chose qui m’embête un peu et dont je n’ose pas parler à Quentin. Parfois, je trouve ça un peu longuet », confie Camille, gênée. 

Le syndrome du « bon élève »

vive le quickie ! | Désirs coquinsAborder en couple la question de la durée du rapport sexuel est souvent tabou. Au point qu’il s’avère parfois plus facile de faire part à son partenaire de ses fantasmes ou de ses envies de nouvelles positions que de lui signifier que, certaines fois, on souhaiterait écourter les ébats.

« La plupart du temps, nous sommes sur la même longueur d’onde, mais j’ai parfois envie de plus de spontanéité. Je trouve que les préliminaires sont souvent trop longs et que Quentin met beaucoup de temps à parvenir à l’orgasme« , détaille Camille. 

« Il est victime, comme beaucoup d’hommes, du syndrome du ‘bon élève’. « Il s’applique, pensant me faire plaisir, quitte à être presque besogneux. Franchement, il m’arrive même de décrocher quelques instants quand c’est trop long. » 

Un rapport qui témoigne de la fougue des débuts

vive le quickie ! | Désirs coquinsIl n’est pas toujours facile de faire comprendre à son partenaire que les efforts et la bonne volonté ne marchent pas toujours. « Je voudrais que l’on réhabilite le quickie, ce rapport sexuel rapide, spontané, qui nous chavire et répond à un besoin impérieux. De part sa brièveté, il témoigne de la fougue des débuts, de l’ardeur des prémisses de la vie sexuelle. Mais si je verbalise cette envie, j’ai peur qu’il ne sache plus sur quel pied danser. Ne serait-ce pas aller à l’encontre de la fraîcheur que l’on souhaite retrouver? », avance Camille. 

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« Un rapport sexuel dure en moyenne en France trois minutes à partir du moment de la pénétration », rappelle le docteur Patrick Papazian, sexologue et auteur de Parlez-moi d’amour (éd. L’Opportun). Le chiffre peut étonner car on a souvent l’impression que l’acte dure bien plus longtemps. Cela s’explique notamment par le fait que l’on prend spontanément en compte les préliminaires. » 

vive le quickie ! | Désirs coquins« Avant, il fallait jouir très vite pour prouver sa virilité »

« Or ces préliminaires occupent, selon Patrick Papazian, une place de plus en plus importante dans notre sexualité, au point de constituer un changement essentiel dans notre sexualité. Sur le plan sociologique, nous assistons même à une inversion complète de nos valeurs depuis cinquante ans. A cette époque, l’homme devait en effet jouir très vite pour prouver sa virilité. Il s’agissait bien d’un quickie mais dans lequel le plaisir de la femme n’entrait pas en ligne de compte », reprend le sexologue. 

« Aujourd’hui, la sexualité s’articule beaucoup plus autour de l’idée d’un rééquilibrage homme/femme dans la recherche du plaisir. Or, on juge bien souvent que ce dernier met plus de temps à se mettre en marche chez la femme. Cette idée a fait émerger la tendance du slow sex. On estime qu’il faut allonger au maximum le temps du rapport pour pouvoir se concentrer au mieux sur ses sensations. » 

Faire part de ses envies pour éviter la frustration

« Résultat, les hommes sont souvent persuadés qu’il faut que l’acte sexuel soit très long pour faire plaisir à leur partenaire. Ce n’est pas forcément le cas. Dans de nombreuses enquêtes, les femmes estiment même que la pénétration dure trop longtemps. Elles affirment ne pas forcément en retirer du plaisir. Cela peut même être profondément anti-érotique pour certaines. Elles vont alors jusqu’à simuler l’orgasme pour abréger l’acte. Pourtant, elles n’osent pas forcément verbaliser leur frustration par peur de déstabiliser des hommes persuadés de bien faire. » 

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« Il n’y a évidemment pas de règle figée à suivre pour une vie sexuelle épanouie mais on peut tout de même donner un conseil », avance Patrick Papazian. Celui de faire jouer l’alternance: on n’est pas toujours prêt à partir au quart de tour pour un quickie; à d’autres moments, on n’a pas envie de faire l’amour pendant des heures. Mieux vaut donc s’exprimer et faire part de ses envies, aussi versatiles soit-elles, pour s’accorder avec son partenaire », conclut le sexologue. 

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